Qu’est ce que l’alimentation durable ?

L’alimentation durable : Mangeons responsable, c’est bon pour tout le monde !

Ah, l’alimentation durable, un sujet qui peut paraître compliqué, mais ne vous inquiétez pas, on va tout vous expliquer ! 🌱 En gros, il s’agit d’adopter des pratiques qui font du bien à la planète, à notre santé, et à ceux qui produisent ce qu’on mange. Et franchement, si on peut allier bonne bouffe et gestes pour l’environnement, pourquoi s’en priver ?

On vous propose ici un petit tour des principaux piliers de l’alimentation durable, avec quelques chiffres et exemples bien de chez nous, en France.

1. L’impact environnemental : Alléger notre empreinte, c’est tout bénef

Réduire notre empreinte carbone :

Saviez-vous que l’alimentation représente jusqu’à 22 % de notre empreinte carbone totale ? Ça paraît énorme, mais entre la production, la transformation, et le transport des aliments, ça va vite ! D’après l’ADEME, en mangeant local, on pourrait réduire l’empreinte carbone de nos aliments de 20 à 50 % grâce à la réduction des trajets. Et en parlant d’empreinte carbone, le transport des aliments représente à lui seul environ 13,5 % de cette empreinte ! Acheter local, c’est un vrai coup de pouce pour la planète, tout en soutenant les agriculteurs près de chez nous.

Préserver les ressources naturelles :

L’eau, cette ressource précieuse dont on ne peut pas se passer, est aussi une grande victime de la production alimentaire. Les cultures intensives sont gourmandes en eau, mais des alternatives existent ! Les techniques d’irrigation économes et le choix de variétés résistantes permettent de réduire cet impact. En France, environ 10 % des surfaces agricoles utiles sont cultivées en bio, réduisant les besoins en eau et évitant la pollution des nappes phréatiques. On estime qu’environ 70 % de l’eau mondiale est utilisée pour l’agriculture. Donc oui, même de petits gestes comptent ici !

Passer au bio :

L’agriculture bio, c’est une alternative qui permet de limiter la pollution des sols et des nappes phréatiques tout en favorisant la biodiversité. Contrairement aux cultures traditionnelles, le bio interdit les pesticides chimiques et les engrais de synthèse. En 2020, les terres bio représentaient 10 % des surfaces agricoles françaises, soit une belle progression depuis les 3,7 % de 2010. L’objectif de l’UE est d’atteindre 25 % d’ici 2030 ; un chiffre qui montre bien l’engagement vers cette transition, et en France, on est sur la bonne voie.

2. Soutenir les producteurs et l’économie locale, ça compte aussi

Une rémunération juste :

Pour qu’un producteur puisse continuer à faire pousser de bons légumes ou élever des animaux dans de bonnes conditions, il faut qu’il en vive dignement. Pourtant, en France, près de 17 % des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté. En choisissant des produits issus de petites exploitations locales, on contribue directement à changer cette réalité.

Accessibilité pour tous :

Que ce soit pour un produit bio ou local, un coup de pouce financier aide à réduire les coûts pour les consommateurs. Par exemple, des initiatives publiques comme le Plan Ambition Bio 2022 ont investi 1,1 milliard d’euros pour soutenir l’agriculture biologique en France, ce qui aide à rendre ces produits plus abordables. Parfois, un peu d’infos suffit aussi : les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir connaître l’origine de ce qu’ils mangent. Environ 8 Français sur 10 privilégient aujourd’hui les produits locaux, cherchant à mieux comprendre d’où viennent leurs aliments avant de les acheter (IPSOS). En achetant mieux, on participe à une économie qui fait du bien à tout le monde.

3. Promouvoir une alimentation juste et équitable, c’est bon pour la société

Des conditions de travail respectueuses :

En France, environ 2,8 % de la population active travaille dans l’agriculture, et de nombreux agriculteurs peinent à trouver un repreneur à l’approche de la retraite. Garantir des conditions dignes, c’est essentiel pour attirer de nouveaux talents dans ce secteur indispensable. Les Imparfaits participent d’ailleurs à cet effort en intégrant des acteurs de l’insertion professionnelle, un moyen simple et efficace de contribuer.

Éduquer et sensibiliser :

Les jardins partagés et les programmes de sensibilisation alimentaire dans les écoles aident les jeunes (et moins jeunes !) à comprendre d’où vient ce qu’ils mangent et pourquoi c’est important d’en prendre soin. Avec près de 2 000 jardins partagés en France, c’est un excellent moyen de connecter les gens à l’alimentation durable.

4. Respecter les traditions culinaires : vive la diversité dans l’assiette !

Préserver les saveurs d’antan… et d’ailleurs !

Nos terroirs sont riches, et manger durable, c’est non seulement préserver nos recettes traditionnelles, mais aussi explorer les cuisines du monde en les adaptant aux produits locaux. En fait, qui a dit qu’il fallait des avocats du Pérou ou du quinoa de Bolivie pour se faire plaisir ? Avec un peu de créativité, on peut cuisiner un curry aux légumes de saison, un poke bowl revisité avec des céréales françaises, ou encore des tacos aux légumes grillés du coin. La gastronomie durable peut ainsi devenir un terrain de jeu infini, où les saveurs d’ici se marient avec les inspirations venues d’ailleurs.

En choisissant de cuisiner le monde à partir des ressources locales, on allie plaisir, respect de l’environnement et soutien aux producteurs de proximité. C’est l’occasion de réinventer les recettes, de faire vibrer nos papilles et de contribuer à un monde plus durable, tout en voyageant avec les saveurs !

En conclusion

L’alimentation durable, c’est un peu l’avenir de notre planète, de notre assiette, et de notre société. En mangeant durable, on s’engage pour une planète en meilleure santé, on soutient les économies locales, et on assure un avenir meilleur pour les générations à venir. C’est simple : manger durable, c’est faire un geste pour soi, pour les autres, et pour la Terre. On s’y met ? Mais comment ?

Sources :

• ADEME, Alimentation durable, l’affaire de tous

• France Nature Environnement, Agriculture biologique en France

• Écotable, Réduire l’empreinte carbone de notre alimentation

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